Jean-Marc Huitorel

" Rien n’a changé de l’inexorable chute, à ceci près qu’on en rit... "
" C’est l’horreur du romantisme, et plus généralement le refus du pathétique qui transforment le soleil noir de la mélancolie en éclat de rire sardonique. C’est la prise en compte du trivial... c’est l’humain dans ses humeurs et ses extravagances, la cocasserie de ses hantises, la fascination pour ce pont noir que seuls le rire et la force peuvent sérieusement donner à voir. "

Jean Marc Huitorel, Grotesques, DILASSER, Ed La Différence, Galerie Clivages, Galerie La Navire, 1990

" … ce n’est ni dans le monde ni dans la peinture que François Dilasser puise sa force et son originalité mais dans la qualité du rapport qu’il entretient avec l’un comme avec l’autre. Les veilleurs rougeoient au gré des heures mais ils veillent, dans cette incessante ronde de nuit qu’éclairent et la lueur des phares et l’œil du peintre. "

Jean Marc Huitorel, Sentinelles, Catalogue Galerie La Navire, Le temps qu’il fait, 1992

“ Les Veilleurs… J’y vois comme une affirmation, un acte de résistance et d’autorité dans le contexte de la peinture actuelle. On veille en effet. On veille sur cette peinture, sur cette façon d’envisager l’acte de peindre et jusqu’à l’idée qu’on se fait de la peinture. "

Jean Marc Huitorel, Le talisman du monde, Catalogue Valenciennes, Sables d’Olonne, Saint-Lô, Caen, 1996